Syndicat National Unifié des Directeurs, Instituteurs,
Professeurs des écoles, PsyEN et AESH – Force ouvrière

Vos droits sont notre seule loi !

Coupures d’électricité : FO refuse la politique du chaos. Aucune école, aucun établissement ne doit fermer !


Le ministère a réuni les organisations syndicales au sujet des coupures d’électricité qui pourraient ponctuellement affecter les écoles, établissements et services (hors Corse et DOM-TOM) dans les mois à venir.

Après une présentation générale destinée à justifier les décisions prises, les représentants du ministre ont apporté certaines précisions :
– Des délestages sont à prévoir, selon les pics de consommation, a priori en janvier-février, sur des plages tournantes de 2 heures maximum placées entre 8h et 13h et entre 18h et 20h. Cela pourrait concerner 10 % du territoire à chaque fois.

En cas de coupure le matin, l’école ou l’établissement sera fermé. Les élèves pourront revenir pour le repas du midi si les conditions d’accueil le permettent. Les internats restent ouverts.

La FNEC FP-FO considère que ces décisions gouvernementales sont indignes. On nous demande une fois de plus de payer les conséquences des choix politiques libéraux et de l’incurie des gouvernements successifs.

La FNEC FP-FO reprend à son compte les analyses de la fédération FO de l’Energie : nous sommes dans une situation où l’on est plus en mesure de répondre aux besoins en énergie suite aux dysfonctionnements d’ordre structurel, à la libéralisation du marché et l’ouverture à la concurrence qui a attaqué l’opérateur historique, favorisé le dumping social tout en augmentant les prix, favorisé la recherche du profit au détriment de la maintenance et de l’entretien des moyens de production, le parc nucléaire par exemple. (Cf. 4 pages FO
Dérégulation du marché européen de l’énergie).

On peut aisément faire le parallèle avec la situation de l’hôpital et les décisions prises pendant la crise Covid ou avec la marche à la territorialisation et la privatisation de l’Ecole à laquelle nous assistons.

Lire notre communiqué ci-dessous :